DEPUIS L'AMBASSADE DE LA RCI, DES MANIFESTANTS DEMANDENT JUSTICE POUR ALINO FASO
- par Nouhoum CISSE
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- 31 Jul, 2025
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La Coordination Nationale des Associations de Veille Citoyenne (CNAVC) avait donné rendez-vous à la population ce mercredi 30 juillet 2025 autour d'une procession en hommage à Alino Faso, de son vrai nom Alain Christophe TRAORÉ décédé en détention à Abidjan, le 24 juillet.
Pour cet événement patriotique, l'itinéraire était bien choisi. Le top départ était prévu au Mémorial Thomas SANKARA et l'Ambassade de Côte d'Ivoire à Ouagadougou était la destination finale.
Des milliers de Burkinabè ont pris part à la procession ordonnée et disciplinée. Sur les pancartes et les tee-shirts, les manifestants ont exprimé leurs mécontentements. Tous demandent justice pour Alain et réclament sa dépouille pour un enterrement digne de son rang.
Au lendemain de l'annonce du décès de l'influenceur, le Burkina Faso par la voix de son Porte-parole a dénoncé la procédure autour du défunt et a rejeté la thèse du suicide avancée par les Autorités Ivoiriennes, le dimanche 28 juillet.
Selon un Communiqué de l'AIB, le lendemain, les Autorités Ivoiriennes ont saisi leurs homologues Burkinabè pour information. Elles ont profité pour présenter leurs condoléances suite au drame. Une erreur diplomatique soulignée par le Porte-parole du Gouvernement Burkinabè dans son Communiqué de dénonciation.
Ce mercredi, le Porte-parole du Gouvernement Ivoirien, répondant aux Journalistes a confirmé la thèse du suicide avancée par le Procureur de la RCI.
Une chose est sûre, le Burkina Faso par la voix des manifestants, réclame la dépouille de son fils et une enquête juste et équitable dans cette affaire, à en croire la déclaration remise par la CNAVC à l'Attaché de Défense de l'Ambassade Ivoirienne à Ouaga, Djibro Nicolas, d'autant plus que ce droit est non négociable pour tout Burkinabè.
Affaire à suivre.
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