ALERTE INFO
MALI: LE PROF. SALIKOU SANOGO MAGNIFIÉ PAR SES PETITS-ENFANTS ET ARRIÈRE-PETITS-ENFANTS LORS DE LA QUARANTAINE DE SON ÉPOUSE DÉCÉDÉE
- par Nouhoum CISSE
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- 04 Feb, 2025
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Décédée le 25 Décembre 2025 et inhumée le 27 du même mois, Mme SANOGO Mariam Sanogo, l'épouse du Professeur Salikou SANOGO a été honorée par ses petits-enfants et arrière-petits-enfants.
A l'occasion des sacrifices de son quarantième jour de décès tenus le dimanche 02 février à Gnamakoro, C-VI de Bamako, les petits-enfants et arrière-petits-enfants de feue Mme SANOGO Mariam Sanogo et du Professeur Salikou SANOGO ont, comme l'exige la coutume traditionnelle Africaine marqué l'événement.
Un événement douloureux pour la plupart, le décès d'une matriarche ou d'un patriarche est avant tout une fête, pour les petits-enfants et arrière-petits-enfants. Ceux de la famille SANOGO ne sont pas restés en marge. “Notre grand-mère était notre amie, elle était notre confidente. De son vivant, on l'a taquinait énormément”, lance l'une des petites-filles.
Tout est allé vite. Vendredi 27 décembre 2024, il est 13h30, la grande Mosquée située non loin de la Chaîne grise (Gnamakoro) est bondée de monde. L'imam officie la prière mortuaire devant une foule nombreuse. Les petits-enfants et arrière-petits-enfants immobilisent le corbillard qui devait prendre la direction du Cimetière de Sogoniko.
Qu'est-ce qui se passe ? C'est la question que chacun se pose à cet instant. Dans le corbillard se trouvent les héros du jour. Ils réclament deux bœufs et une forte somme. Après les négociations, un accord est trouvé. Le jeune frère de la défunte, l'Ingénieur Abdourahamane SANOGO s'en charge.
Dans plusieurs contrées d’Afrique, tout comme au Mali, les obsèques des matriarches et des patriarches sont perturbés par les petits-enfants et arrière-petits-enfants. Cela s'appelle “Morden Clokê et Morden Fôli”. Le plus souvent, c'est le frère de la défunte ou du défunt qui est chargé/e de payer la facture. Une pratique qui a survécu à travers le temps et les époques. Elle n'est toutefois pas condamnée par la religion Islamique.
Les petits-enfants et arrière-petits-enfants, le Professeur Salikou SANOGO et sa brave épouse en ont des tonnes à travers le Mali, l'Afrique et le monde. La promesse prise par l'Ingénieur Abdrahamane SANOGO vis-à-vis des héros a été respectée. Le 02 février au matin, un gros bœuf leur a été offert y compris une forte somme.
Joyeux, les petits-enfants et arrière-petits-enfants ont rendu hommage à leur défunte grand-mère, feue Mme SANOGO Mariam Sanogo. L’une des petites-filles est passée à l'imitation de ses faits et gestes. Juste après, le Professeur Salikou SANOGO a été pris en otage. Les héros du jour lui réclament une photo et des bénédictions. “Je vous souhaite la longévité, le succès, la paix et la santé. Que ceux qui n'ont pas de femme puissent en trouver une. Que ceux qui en ont deux, trouvent la troisième. Que ceux qui en ont trois, trouvent la quatrième”, sont les bénédictions faites par le Professeur Salikou SANOGO très ému.
Greffière exemplaire, la défunte a servi dans plusieurs Tribunaux dont ceux des Communes VI et III du District de Bamako. Ses collègues parlent d'une patriote qui a servi le Mali avec discipline, détermination et abnégation. Généreuse, elle avait un sens élevé d'écoute et de partage. Elle a passé toute sa vie à soulever vers le haut les enfants des autres. La preuve est que, que ce soit à Bamako où à Sikasso, la maison conjugale était bondée de monde, même après son décès, le constat est le même. Elle et son époux, le Professeur Salikou SANOGO étaient comme les deux noyaux d'une mangue, une mangue qui servait la communauté et le pays tout entier.
La Rédaction
A l'occasion des sacrifices de son quarantième jour de décès tenus le dimanche 02 février à Gnamakoro, C-VI de Bamako, les petits-enfants et arrière-petits-enfants de feue Mme SANOGO Mariam Sanogo et du Professeur Salikou SANOGO ont, comme l'exige la coutume traditionnelle Africaine marqué l'événement.
Un événement douloureux pour la plupart, le décès d'une matriarche ou d'un patriarche est avant tout une fête, pour les petits-enfants et arrière-petits-enfants. Ceux de la famille SANOGO ne sont pas restés en marge. “Notre grand-mère était notre amie, elle était notre confidente. De son vivant, on l'a taquinait énormément”, lance l'une des petites-filles.
Tout est allé vite. Vendredi 27 décembre 2024, il est 13h30, la grande Mosquée située non loin de la Chaîne grise (Gnamakoro) est bondée de monde. L'imam officie la prière mortuaire devant une foule nombreuse. Les petits-enfants et arrière-petits-enfants immobilisent le corbillard qui devait prendre la direction du Cimetière de Sogoniko.
Qu'est-ce qui se passe ? C'est la question que chacun se pose à cet instant. Dans le corbillard se trouvent les héros du jour. Ils réclament deux bœufs et une forte somme. Après les négociations, un accord est trouvé. Le jeune frère de la défunte, l'Ingénieur Abdourahamane SANOGO s'en charge.
Dans plusieurs contrées d’Afrique, tout comme au Mali, les obsèques des matriarches et des patriarches sont perturbés par les petits-enfants et arrière-petits-enfants. Cela s'appelle “Morden Clokê et Morden Fôli”. Le plus souvent, c'est le frère de la défunte ou du défunt qui est chargé/e de payer la facture. Une pratique qui a survécu à travers le temps et les époques. Elle n'est toutefois pas condamnée par la religion Islamique.
Les petits-enfants et arrière-petits-enfants, le Professeur Salikou SANOGO et sa brave épouse en ont des tonnes à travers le Mali, l'Afrique et le monde. La promesse prise par l'Ingénieur Abdrahamane SANOGO vis-à-vis des héros a été respectée. Le 02 février au matin, un gros bœuf leur a été offert y compris une forte somme.
Joyeux, les petits-enfants et arrière-petits-enfants ont rendu hommage à leur défunte grand-mère, feue Mme SANOGO Mariam Sanogo. L’une des petites-filles est passée à l'imitation de ses faits et gestes. Juste après, le Professeur Salikou SANOGO a été pris en otage. Les héros du jour lui réclament une photo et des bénédictions. “Je vous souhaite la longévité, le succès, la paix et la santé. Que ceux qui n'ont pas de femme puissent en trouver une. Que ceux qui en ont deux, trouvent la troisième. Que ceux qui en ont trois, trouvent la quatrième”, sont les bénédictions faites par le Professeur Salikou SANOGO très ému.
Greffière exemplaire, la défunte a servi dans plusieurs Tribunaux dont ceux des Communes VI et III du District de Bamako. Ses collègues parlent d'une patriote qui a servi le Mali avec discipline, détermination et abnégation. Généreuse, elle avait un sens élevé d'écoute et de partage. Elle a passé toute sa vie à soulever vers le haut les enfants des autres. La preuve est que, que ce soit à Bamako où à Sikasso, la maison conjugale était bondée de monde, même après son décès, le constat est le même. Elle et son époux, le Professeur Salikou SANOGO étaient comme les deux noyaux d'une mangue, une mangue qui servait la communauté et le pays tout entier.
La Rédaction
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